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Renforcer la bioéconomie de l’Amazonie : Perspectives du programme nexBio Amazônia 2025

Dernière mise à jour : 30 sept.

Par Silvan Ziegler, Responsable principal des marchés - Amériques, KOLTIVA


Avertissement : Cet article a été traduit à l’aide d’une IA et peut contenir des inexactitudes.

Disclaimer: This article was translated using AI and may contain inaccuracies.


Note de l’éditeur :

Réflexions de Koltiva sur la construction de chaînes de valeur mesurables, inclusives et positives pour la forêt en Amazonie. Cet article s’appuie sur les enseignements tirés de la participation de Koltiva au programme nexBio Amazônia 2025, un programme international d’innovation organisé par Swissnex au Brésil et par la Leading House pour la région d’Amérique latine de l’Université de St. Gallen. Le programme met en relation des startups, des chercheurs suisses et brésiliens autour de la bioéconomie. À partir de visites de terrain à Belém et Manaus, et de l’expérience de Koltiva en matière de traçabilité et de durabilité à travers l’Amérique latine, l’article réfléchit au rôle crucial de la bioéconomie dans la conservation de l’Amazonie et aux enseignements que Koltiva retiendra pour renforcer des chaînes de valeur positives pour la forêt grâce à la traçabilité, aux Indications Géographiques (IG) et au suivi de la biodiversité.


Résumé exécutif

  • L’Amazonie fait face à un point de bascule : la perte de 20 à 25 % de sa forêt pourrait déclencher une savannisation irréversible (The Guardian, 2025).

  • Une bioéconomie vivante offre une double promesse : conserver les écosystèmes tout en soutenant les moyens de subsistance locaux.

  • La traçabilité et le suivi de la biodiversité sont essentiels pour positionner les produits amazonien·ne·s comme positifs pour la forêt sur les marchés mondiaux.

  • Koltiva appelle les coopératives, les entreprises et les investisseurs à s’associer pour construire une bioéconomie amazonienne mesurable, inclusive et vérifiable.


Introduction – L’urgence d’une bioéconomie vivante en Amazonie

La forêt amazonienne reste la plus grande forêt tropicale du monde et l’une des plus fragiles. Les scientifiques alertent que dès que 20 à 25 % de sa couverture forestière sera perdue, les régimes de précipitations pourraient s’effondrer, poussant de vastes zones vers une savannisation irréversible (The Guardian, 2025).


Cette urgence nous oblige à dépasser la vision de l’Amazonie uniquement comme une forêt à protéger. Pour la préserver, il faut également soutenir les millions de personnes qui y vivent. Une bioéconomie vivante—où la biodiversité est gérée durablement et intégrée dans des chaînes d’approvisionnement inclusives—offre cette double promesse : conserver les écosystèmes tout en améliorant les moyens de subsistance et en renforçant l’équité sociale des communautés locales.

 

A living bioeconomy must conserve ecosystem while sustaining livelihoods - Koltiva.com

Les savoirs autochtones et traditionnels jouent un rôle essentiel dans la construction de cette vision. Comme l’a souligné le dialogue « Voices of the Forest : Bridges to COP30 » lors de nexBio Amazônia 2025, la sagesse des peuples de la forêt, ainsi que les principes d’équité et d’identité culturelle, sont au cœur de la création de modèles résilients et centrés sur les communautés. Des chercheurs tels que le professeur Danilo Araújo Fernandes (NAEA/UFPA) mettent en avant que la bioéconomie amazonienne doit être comprise à travers le prisme de la sociobiodiversité, un concept qui intègre les dimensions écologiques, culturelles et sociales dans un cadre unique.


Pourtant, la sociobiodiversité représente également une opportunité économique. À l’échelle mondiale, la demande augmente pour des produits durables, des solutions basées sur la nature (NbS) et des chaînes d’approvisionnement transparentes répondant aux attentes des consommateurs et aux exigences réglementaires. Cela positionne l’Amazonie non seulement comme un trésor naturel à protéger, mais aussi comme une source de solutions évolutives et résilientes face au climat pour les marchés mondiaux.


Pour Koltiva, participer à nexBio Amazônia 2025—organisé par Swissnex au Brésil et par la Leading House pour la région d’Amérique latine de l’Université de St. Gallen—a été à la fois un honneur et une opportunité unique. Être sélectionnés comme l’une des startups suisses prometteuses participant à cette deuxième édition du programme nous a permis d’échanger directement avec des innovateurs brésiliens, des coopératives et des institutions, et d’affiner notre stratégie pour la bioéconomie amazonienne.


Voices of the Forest: Bridges to COP 30 – A Swiss-Brazilian Meeting for the Launch of the 2nd Edition of the nexBio Amazônia Program - Koltiva.com
Voices of the Forest: Bridges to COP 30 – A Swiss-Brazilian Meeting for the Launch of the 2nd Edition of the nexBio Amazônia Program

Pourquoi la bioéconomie est essentielle à la conservation des forêts

Définir la bioéconomie dans le contexte amazonien

À l’échelle mondiale, le terme « bioéconomie » est souvent défini de manière technique. L’OCDE la décrit comme l’utilisation de ressources biologiques renouvelables pour produire de la nourriture, de l’énergie, des matériaux et des services, tandis que l’UE met l’accent sur la circularité, l’innovation et la croissance bas carbone.


En Amazonie, cependant, le concept va au-delà de ces limites. Ici, la bioéconomie s’appuie sur les produits forestiers ligneux et non ligneux (PFNL), les cultures agroforestières et les ressources génétiques—allant du cacao et de l’açaí aux noix du Brésil, cupuaçu, huiles essentielles et plantes médicinales. Ce qui la rend distinctive, c’est l’intégration de la sociobiodiversité : la reconnaissance que les dimensions écologiques, culturelles et sociales sont indissociables. Cela positionne la bioéconomie amazonienne non seulement comme un ensemble de chaînes d’approvisionnement, mais comme un système vivant enraciné à la fois dans la science et dans les savoirs traditionnels.


Cette perspective multidimensionnelle pose les bases pour comprendre le potentiel commercial de la bioéconomie. En combinant savoirs traditionnels et patrimoine culturel avec la demande mondiale croissante de produits issus de la biodiversité, l’Amazonie peut positionner sa bioéconomie à la fois comme une stratégie de conservation et comme un moteur de prospérité durable.


Representative of the Association of Women Extractivists of Combu (AME Combu) empowering local women engaged in traditional extractive practices, particularly the production of andiroba oil - Koltiva.com
Representative of the Association of Women Extractivists of Combu (AME Combu) empowering local women engaged in traditional extractive practices, particularly the production of andiroba oil

Le potentiel commercial des produits issus de la biodiversité

La demande mondiale pour les produits issus de la biodiversité est en hausse, portée par l’intérêt des consommateurs pour la santé, les ingrédients naturels et l’approvisionnement durable. Au Brésil seulement, la bioéconomie pourrait atteindre 284 milliards de dollars par an d’ici 2050 (Embrapa, 2024).


Conscient de ce potentiel, l’État du Pará a lancé le Plan d’État pour la Bioéconomie (PlanBio), dirigé par le Secrétariat à l’Environnement et à la Durabilité (SEMAS). Structuré autour de la recherche et de l’innovation, du patrimoine culturel et génétique, et de chaînes d’approvisionnement durables, PlanBio offre une feuille de route pour développer à grande échelle des produits positifs pour la forêt tels que l’açaí, le cacao et les noix du Brésil.


Representative of Ygara Artesanal & Turismo with a raceme of açaí, superfood from the Amazon - Koltiva.com
Representative of Ygara Artesanal & Turismo with a raceme of açaí, superfood from the Amazon

Nos visites de terrain ont illustré comment ce potentiel se concrétise. À Belém, le Parc scientifique et technologique Guamá (PCT Guamá) et l’Université fédérale rurale de l’Amazonie (UFRA) ont présenté des innovations appliquées telles que des emballages durables à partir de résidus d’açaí, des huiles essentielles et du papier fabriqué à partir de déchets d’açaí. À Manaus, l’Institut national de recherche amazonienne (INPA) a mis l’accent sur le rapprochement entre science et savoirs ancestraux, avec des dialogues sur la construction de chaînes bioéconomiques équitables et centrées sur les communautés.


Holding an example of sustainable paper made from açaí residues at UFRA’s bioeconomy lab - Koltiva.com
An example of sustainable paper made from açaí residues at UFRA’s bioeconomy lab

Un autre point fort a été la masterclass du Prof. Ismael Nobre, cofondateur d’Amazônia 4.0, qui propose d’introduire les technologies de l’Industrie 4.0 dans les communautés forestières via les Amazon Creative Labs (ACLs). Ces unités mobiles de prototypage co-créent des produits à valeur ajoutée tels que des chocolats, huiles et dérivés d’açaí et de cupuaçu—mariant innovation et identité culturelle tout en donnant du pouvoir aux entrepreneurs locaux. La vision du Prof. Nobre souligne que technologie et tradition peuvent aller de pair, positionnant les communautés comme acteurs clés d’une économie mondiale positive pour la forêt.

 

Ensemble, PlanBio, les pôles de recherche appliquée et des initiatives visionnaires comme Amazônia 4.0 montrent comment le Pará et l’Amazonas construisent les bases d’un pipeline de la recherche vers le marché qui aligne politiques, science et savoirs communautaires.

 

Risques du statu quo et défi du point de bascule

Malgré ses promesses, la bioéconomie amazonienne comporte des risques si elle se réduit à du discours ou à du branding. La déforestation, l’exploitation minière illégale et l’expansion des monocultures continuent d’éroder à la fois la forêt et son potentiel commercial. Sans vérification crédible et modèles économiques inclusifs, la bioéconomie pourrait ne pas tenir sa promesse transformative.


Lors de nexBio Amazônia 2025, ce risque a été mis en contraste avec les opportunités d’innovation entrepreneuriale. Raphael Medeiros, directeur du Centre amazonien pour l’entrepreneuriat, a partagé des perspectives sur une nouvelle vague d’entreprises durables émergentes dans la région—des initiatives qui combinent savoirs traditionnels et solutions orientées marché dans les secteurs de l’alimentation, des cosmétiques, des fibres forestières et de l’écotourisme. Ces initiatives démontrent que lorsque les entrepreneurs disposent d’outils de traçabilité, de financements et d’un environnement politique favorable, la bioéconomie peut passer du concept à la réalité.


Le défi à venir est de s’assurer que ces modèles se développent de manière inclusive, en respectant la sociobiodiversité tout en répondant aux standards mondiaux de transparence et de durabilité. Ce n’est qu’ainsi que l’Amazonie pourra éviter le point de bascule et devenir une véritable vitrine d’une bioéconomie vivante.

Traceability is not just compliance – it is a market enabler - Koltiva.com

Le rôle de la traçabilité dans le développement de la bioéconomie

Pourquoi la traçabilité ouvre l’accès aux marchés et renforce la transparence

Pour des produits de base mondiaux comme le cacao, le café et le caoutchouc naturel, la traçabilité est devenue une exigence réglementaire dans le cadre du Règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR). Cependant, pour la majorité des produits de la bioéconomie amazonienne—açaí, cupuaçu, camu-camu, buriti, noix du Brésil, huiles et plantes médicinales—l’EUDR ne s’applique pas encore.

 

Néanmoins, les acheteurs et consommateurs exigent de plus en plus des garanties et des assurances crédibles que l’approvisionnement de ces produits ne contribue pas à la déforestation. Ces chaînes d’approvisionnement ont même le potentiel d’aller plus loin : elles peuvent être conçues comme des chaînes forestières positives, où le commerce soutient activement la conservation et le reboisement.


Dans ce contexte, la traçabilité joue un double rôle :

  • Crédibilité et confiance : fournir des données vérifiables attestant que les produits sont sourcés légalement, éthiquement et sans déforestation.

  • Création de valeur : différencier les produits amazonien·ne·s comme moteurs de conservation et de régénération, et pas seulement comme « sans déforestation ».

 

Ce besoin a été fortement souligné lors du programme nexBio Amazônia. Lors des sessions de pitch à Manaus—including le Centre brésilien de la bioéconomie (CBA), FPF Tech et Impact Hub—les acteurs ont systématiquement mis en avant la traçabilité comme un maillon manquant pour relier les produits durables aux marchés premium. Que ce soit dans l’alimentation, les cosmétiques ou les bio-intrants, les entrepreneurs et coopératives locaux ont exprimé la difficulté de démontrer la conformité et la durabilité aux acheteurs internationaux.


Ces échanges ont confirmé que la traçabilité n’est pas seulement une exigence réglementaire : c’est un levier de marché. En équipant les producteurs et PME d’outils pour valider l’origine, la légalité et les impacts sur la biodiversité, des plateformes comme KoltiTrace peuvent aider les produits amazonien·ne·s à accéder aux chaînes d’approvisionnement mondiales et à obtenir une reconnaissance en tant que véritables produits positifs pour la forêt.


Koltiva participating in pitch session at CBA - Koltiva.com
Koltiva participating in pitch session at CBA

Au-delà de la déforestation : le suivi de la biodiversité pour la bioéconomie

Leçons tirées des projets bioéconomiques de Koltiva en Colombie et au Pérou

Grâce au projet Frutos del Bosque (UK PACT) en Amazonie colombienne, Koltiva intègre des indicateurs de biodiversité—tels que la présence des espèces et l’intégrité des habitats—dans les systèmes de traçabilité pour les PFNL comme l’açaí, le cupuaçu, le camu-camu et le corozo. Cela crée les bases pour des crédits biodiversité et d’autres mécanismes d’incitation, positionnant les chaînes d’approvisionnement comme véritablement forestières positives et non simplement « sans déforestation ».

 

Le besoin de telles approches a également été souligné lors du programme nexBio Amazônia. À l’Impact Hub de Manaus, les sessions thématiques sur les chaînes d’approvisionnement régénératives, les données autochtones et la conservation ont mis en avant le manque d’outils pour mesurer les impacts sur la biodiversité au niveau des producteurs et des communautés. Les entrepreneurs locaux et chercheurs ont à plusieurs reprises identifié cette lacune comme un obstacle à la crédibilité sur les marchés mondiaux.


Le Bioeconomy Amazon Summit (BAS) a renforcé ce message du point de vue des investisseurs : pour que la bioéconomie amazonienne attire des capitaux à grande échelle, elle doit démontrer non seulement que la production évite la déforestation, mais aussi qu’elle régénère activement les écosystèmes et renforce la biodiversité.


Koltiva at the Bioeconomy Amazon Summit with Brazilian colleagues representing the Brazilian research and start-up sectors at nexBio Amazônia - Koltiva.com
Koltiva at the Bioeconomy Amazon Summit with Brazilian colleagues representing the Brazilian research and start-up sectors at nexBio Amazônia

Au-delà de la Colombie, Koltiva a également appliqué son expertise en traçabilité à d’autres origines. Au Pérou, KoltiTrace soutient le système d’Indication Géographique (IG) du Café Villa Rica, garantissant l’authenticité et protégeant les producteurs contre les imitations, tout en renforçant l’accès à des marchés différenciés. Nous avons également piloté la traçabilité du buriti (aguaje) en Amazonie péruvienne, acquérant une expérience précieuse dans le travail avec les chaînes d’approvisionnement locales de la bioéconomie. Ces initiatives montrent comment les systèmes numériques peuvent relier biodiversité, culture et territoire, renforçant à la fois l’accès aux marchés et les résultats en matière de conservation.

 

Dans l’ensemble, ces enseignements confirment que le suivi de la biodiversité et la traçabilité liée à l’origine ne sont plus optionnels. Ils constituent des nécessités stratégiques pour positionner les produits amazonien·ne·s dans la prochaine génération de marchés durables.


Intégrer la biodiversité dans les indicateurs ESG

L’intégration de la biodiversité dans les cadres ESG devient rapidement un impératif pour les entreprises. Le Global Biodiversity Framework (Objectif 15) et la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD) attendent des entreprises qu’elles déclarent non seulement les risques climatiques, mais aussi leurs dépendances et impacts sur la biodiversité.


Cette tendance a été confirmée lors du programme nexBio Amazônia. Lors d’événements tels que le Bioeconomy Innovation Boost à l’Université Nilton Lins et les sessions de l’Impact Hub, représentants d’entreprises et chercheurs ont soulevé la question de la transition des études isolées sur la biodiversité vers des indicateurs standardisés pouvant être intégrés aux tableaux de bord ESG et aux rapports aux investisseurs. Sans ces outils, de nombreuses entreprises s’approvisionnant en Amazonie peinent à démontrer de manière crédible leurs contributions positives pour la nature.


Pour Koltiva, cela constitue à la fois un défi et une opportunité. En intégrant des indicateurs de biodiversité dans les plateformes numériques de traçabilité, nous pouvons aider les entreprises à mesurer, rapporter et valoriser les pratiques favorables à la biodiversité—tout en donnant aux producteurs amazonien·ne·s une place dans les mécanismes d’incitation émergents, des crédits biodiversité aux dispositifs de financement mixtes.

 

Cette transition—de « ne pas nuire » à la régénération active des écosystèmes—est essentielle si la bioéconomie amazonienne veut être reconnue comme un leader de la transition mondiale vers la durabilité.


Programme nexBio Amazônia – Le parcours de Koltiva

Enseignements clés et connexions

Le programme a réaffirmé une vérité centrale : la technologie seule ne suffit pas—les partenariats locaux et les réseaux de confiance sont essentiels. 

Trust and relationship matter as much as tech - Koltiva.com

À Manaus, au CBA et chez FPF Tech, les sessions de mentorat et de pitch ont confirmé la forte demande pour la traçabilité et le suivi de la biodiversité, tout en mettant en évidence le besoin de renforcement des capacités parallèlement aux solutions numériques.


À l’Université Nilton Lins et à l’Impact Hub, des dialogues intersectoriels avec des institutions telles qu’EMBRAPA, FAPEAM et FIOCRUZ ont révélé des opportunités dans l’agriculture circulaire, les chaînes d’approvisionnement régénératives et les données de conservation—des sujets directement pertinents pour la mission de Koltiva.


La participation au Bioeconomy Amazon Summit (BAS) et à la compétition finale de pitch a permis de positionner Koltiva au sein de l’écosystème plus large, nous donnant l’occasion de rencontrer des entrepreneurs locaux, d’affiner notre modèle économique et de renforcer notre visibilité avant la COP-30 à Belém.


Visit of lab at the CBA with different applications made from natural ingredients from the Amazon bioeconomy - Koltiva.com
Visit of lab at the CBA with different applications made from natural ingredients from the Amazon bioeconomy

Enfin, les échanges informels—des dialogues « connaissances et solutions » de l’INPA aux conversations partagées autour de produits amazonien·ne·s comme le cupuaçu, le guaraná et le miel d’abeilles sans aiguillon—ont rappelé qu’une bioéconomie crédible se construit autant sur les relations que sur la technologie.


Pris ensemble, ces expériences ont souligné une leçon cruciale : une bioéconomie vivante en Amazonie nécessite des solutions prioritairement hors ligne et centrées sur l’humain, combinées à de solides partenariats locaux et à des réseaux de confiance.

 

Koltiva participating in the final Pitch session at Impact Hub Manaus - Koltiva.com
Koltiva participating in the final Pitch session at Impact Hub Manaus

Conclusion – Construire une bioéconomie crédible pour l’Amazonie

Pour Koltiva, le programme nexBio Amazônia 2025—organisé par Swissnex au Brésil et la Leading House de l’Université de St. Gallen—n’a pas été seulement un programme d’échanges, mais un véritable catalyseur.


Il nous a montré que la bioéconomie amazonienne doit être :

  • Mesurable – grâce à la traçabilité et au suivi.

  • Reconnaissable – via les IG et les dispositifs de certification.

  • Inclusive – en donnant du pouvoir aux coopératives, aux femmes et aux jeunes.

  • Positive pour la forêt – en intégrant la biodiversité dans les chaînes d’approvisionnement.


L’engagement de Koltiva est de transformer ces enseignements en actions concrètes en développant des partenariats, en lançant des projets pilotes et en déployant des outils numériques qui offrent aux communautés amazoniennes une place sur les marchés mondiaux sans déforestation. Avec une représentation locale à Belém et des projets de filiale à Manaus, nous sommes prêts à co-concevoir des solutions qui rendent la bioéconomie amazonienne mesurable, vérifiable et inclusive.

 

Appel à l’action – S’associer pour une bioéconomie vivante en Amazonie

Renforcer la bioéconomie amazonienne nécessite des efforts collectifs. Koltiva est désireuse de collaborer avec :


  • Les coopératives et PME intéressées par la co-conception de projets pilotes renforçant leurs données, marchés et performances en matière de durabilité.

  • Les acheteurs et entreprises s’approvisionnant en Amazonie pour construire des chaînes d’approvisionnement traçables et positives pour la biodiversité, fondées sur la confiance et la transparence.

  • Les investisseurs et donateurs explorant des mécanismes de financement mixte pour accroître l’inclusion des producteurs et les innovations favorables à la forêt.


Ensemble, nous pouvons rendre la bioéconomie amazonienne mesurable, vérifiable et inclusive—un modèle qui soutient à la fois les forêts et les communautés qui en dépendent.


Prêts à collaborer pour renforcer la bioéconomie amazonienne ? Connectons-nous et concevons des solutions ensemble.


Remerciements

Nous exprimons notre gratitude à Swissnex au Brésil, à la Leading House pour la région d’Amérique latine de l’Université de St. Gallen, et à CONFAP pour leur leadership dans l’organisation de nexBio Amazônia 2025 et pour avoir sélectionné Koltiva comme l’une des startups suisses prometteuses participant à ce programme transformateur.


Swissnex logo - Koltiva.com

Swissnex est le réseau mondial suisse qui connecte les acteurs de l’éducation, de la recherche et de l’innovation. Sa mission est de soutenir la diffusion et l’engagement actif de ses partenaires dans l’échange international de connaissances, d’idées et de talents. Swissnex contribue ainsi à renforcer le profil de la Suisse en tant que centre d’innovation de renommée mondiale.


University of St Gallen logo  - Koltiva.com

L’Institute of Management in Latin America est un institut affilié à l’Université de St. Gallen (HSG) basé à São Paulo, Brésil. Depuis 2011, il sert de pont entre la Suisse et l’Amérique latine et favorise les partenariats académiques, les collaborations de recherche et les échanges culturels.

 

Road to Belem logo  - Koltiva.com

Cette année, nexBio fait partie de la Road to Belém, une initiative suisse qui rassemble le réseau suisse au Brésil, y compris l’Ambassade, les Consulats, Swissnex, le Swiss Business Hub et d’autres partenaires, pour renforcer la coopération Suisse–Brésil en vue de la COP30. Le programme promeut l’action conjointe dans des domaines tels que la bioéconomie, la résilience climatique, les infrastructures durables et le dialogue science–société, mettant en lumière les contributions suisses aux efforts mondiaux pour la durabilité.



Auteur : Silvan Ziegler, Responsable principal des marchés Amériques, Koltiva

Éditeur : Gusi Ayu Putri Chandrika Sari, professionnelle de la communication spécialisée en durabilité avec plus de 8 ans d’expérience dans la création de contenus percutants.


Silvan Ziegler occupe le poste de Responsable des marchés Amériques chez Koltiva, où il dirige des équipes à travers l’Amérique latine pour promouvoir des chaînes d’approvisionnement traçables, inclusives et positives pour le climat. Fort de plus de 15 ans d’expérience en agriculture durable et développement international, il est spécialisé dans les filières cacao et café, les pratiques régénératives et les stratégies de mitigation carbone. Son travail s’appuie sur le développement des systèmes de marché (Market Systems Development), garantissant que les solutions se déploient de manière inclusive tout en générant un impact durable pour les producteurs et les écosystèmes. Avant de rejoindre Koltiva, Silvan a été Chef de projet et Conseiller principal en développement commercial chez Swisscontact, où il a mis en œuvre des programmes de durabilité, favorisé les partenariats multipartites et renforcé les économies rurales. Il est titulaire de deux masters de la Graduate Institute de Genève et de l’Université Complutense de Madrid.


Ressources :

  • Embrapa. (2023, January 24). Bioeconomy in Brazil can generate US$ 284 billion in revenue per annum. Embrapa. https://www.embrapa.br/en/busca-de-noticias/-/noticia/77870291/bioeconomy-in-brazil-can-generate-us-284-billion-in-revenue-per-annum

  • Watts, J. (2024, February 14). Amazon rainforest could reach 'tipping point' by 2050, scientists warn. The Guardian. https://www.theguardian.com/environment/2024/feb/14/amazon-rainforest-could-reach-tipping-point-by-2050-scientists-warn

 
 
 

1 commentaire


nefertari
21 oct.

Excellente lecture ! Construire une bioéconomie amazonienne crédible ne se résume pas à l’innovation — cela exige des partenariats fondés sur la confiance, l’inclusion et des résultats mesurables.

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