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Comment l’Équateur peut devenir le deuxième producteur mondial de cacao et ce que le secteur du cacao doit faire pour soutenir son ascension

Note de la rédaction :

La transformation en cours du secteur du cacao est un signal d’alarme pour tous les acteurs des chaînes d’approvisionnement mondiales. L’ascension rapide de l’Équateur se produit précisément au moment où les chocs climatiques s’intensifient, où les exigences de conformité s’élargissent et où la transparence des données devient incontournable. Alors que le Ghana et la Côte d’Ivoire font face à des défis structurels, l’Équateur s’engage dans une opportunité historique. Mais une opportunité, à elle seule, ne constitue pas une stratégie. Cet article analyse les moteurs de la dynamique équatorienne et présente les actions concrètes, fondées sur les données, que les exportateurs, les transformateurs et les partenaires de durabilité doivent entreprendre pour maintenir la compétitivité de l’Équateur dans un paysage réglementaire en rapide évolution.


Résumé exécutif :

  • L’approvisionnement mondial en cacao entre dans une transition structurelle. Alors que la Côte d’Ivoire et le Ghana font face à une baisse des rendements due à la maladie du swollen shoot, au vieillissement des plantations, aux stress climatiques et à l’exploitation minière illégale, l’Équateur devrait dépasser le Ghana et devenir le deuxième producteur mondial de cacao d’ici 2026. Les prix records ont accéléré le réinvestissement des producteurs, stimulant la productivité au sein des systèmes cacaoyers équatoriens fondés sur l’agroforesterie.

  • La volatilité des prix redéfinit le comportement des producteurs et la stabilité du secteur. La récente flambée des prix a augmenté les revenus d’environ 400 000 producteurs et exportateurs, mais elle a également accru l’exposition à plusieurs risques, notamment une dépendance excessive à des prix élevés, une diversification réduite et la montée des menaces sécuritaires visant les producteurs de cacao en Équateur, au Pérou, au Venezuela et en Colombie. Cette dynamique est également visible en Colombie, où des prix historiquement élevés du cacao incitent les agriculteurs à passer de la culture illégale de la coca à celle du cacao, liant davantage les moyens de subsistance aux marchés mondiaux volatils (Infobae, 2025).

  • Les données et la traçabilité deviennent incontournables pour l’accès aux marchés. Avec l’entrée en vigueur du Règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR), les acheteurs exigent une précision géographique, la validation de chaînes d’approvisionnement sans déforestation et une transparence accrue des sources. Les entreprises se tournent de plus en plus vers des plateformes de traçabilité telles que KoltiTrace MIS pour centraliser les données des exploitations, surveiller les risques de la chaîne d’approvisionnement et fournir des preuves vérifiables de conformité.

Table des matières :

  • Un tournant historique du marché : pourquoi l’Équateur est en pleine ascension

  • Les investissements au niveau des exploitations stimulent l’amélioration des rendements

  • Quatre actions stratégiques que les entreprises cacaoyères équatoriennes doivent entreprendre

    • Assurer une traçabilité complète au niveau des parcelles pour répondre aux réglementations mondiales

    • Donner la priorité au renforcement des capacités des producteurs afin d’améliorer la productivité et la régularité

    • Améliorer la littératie financière et la gestion économique des exploitations

    • Renforcer la résilience climatique grâce au calcul de l’empreinte carbone et aux pratiques régénératives

Depuis des décennies, le marché mondial du cacao est dominé par l’Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire et le Ghana fournissant plus de la moitié de la production mondiale de cacao (Reuters, 2025). Cependant, l’évolution des pressions environnementales, la baisse des rendements et des défis structurels commencent à remettre en cause cette domination de longue date. En 2025, l’Équateur, actuellement troisième producteur mondial de cacao, est en passe de dépasser le Ghana et de devenir le deuxième producteur mondial de cacao (Reuters, 2025). Cette ascension rapide marque non seulement une étape économique majeure, mais aussi un moment charnière pour l’industrie mondiale, signalant une redistribution du pouvoir de production porteuse à la fois d’opportunités et de responsabilités. Maintenir cette dynamique nécessitera des systèmes renforcés, une gouvernance fondée sur les données et une action coordonnée sur l’ensemble de la chaîne de valeur.


Un tournant historique du marché : pourquoi l’Équateur progresse aujourd’hui

Selon des projections publiées par Reuters en septembre 2025, l’Équateur est en bonne voie pour produire plus de 650 000 tonnes métriques de cacao d’ici la campagne 2026/27 (Reuters, 2025). À titre de comparaison, le Ghana devrait produire environ 600 000 tonnes au cours du cycle 2025/26 (Reuters, 2025). Le recul du Ghana s’explique par plusieurs facteurs cumulatifs :


  • Instabilité climatique affectant la formation des cabosses et les cycles de rendement

    Dans toute l’Afrique de l’Ouest, les vagues de chaleur extrême, l’irrégularité des précipitations et d’autres chocs liés au climat continuent de réduire les rendements. Les pluies excessives survenues au Ghana et en Côte d’Ivoire à la fin de l’année 2023 ont déclenché des flambées de la maladie du swollen shoot et de la pourriture brune des cabosses, deux pathologies qui provoquent la pourriture et le durcissement des cabosses de cacao (UNCTAD, 2024).

  • Propagation persistante du virus du swollen shoot du cacao (CSSV)

    Au Ghana, le CSSV a infecté environ 590 000 hectares sur les 1,38 million d’hectares de plantations cacaoyères du pays. Dans l’année suivant l’infection, les rendements chutent d’environ 25 %, pour atteindre une baisse de 50 % au bout de deux ans. La plupart des arbres infectés meurent en l’espace de trois à quatre ans, et les exploitations touchées nécessitent un défrichage complet avant toute replantation (Nanyang Technological University Singapore, 2024).


  • L’exploitation aurifère illégale empiétant sur les zones de culture du cacao

    L’exploitation artisanale illégale de l’or au Ghana, connue localement sous le nom de galamsey, a fortement dégradé la qualité des sols. Le mercure et l’arsenic utilisés dans les activités minières entravent la croissance des arbres et la fructification, tandis que l’enlèvement de la couche arable crée des conditions microclimatiques défavorables à la production de cacao. L’incertitude économique, notamment les préoccupations liées aux droits de douane américains, a renforcé le basculement vers l’or, perçu comme une option d’investissement plus attractive (Food Navigator, 2025).


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Contrairement au ralentissement de la production en Afrique de l’Ouest, l’Équateur a été l’un des principaux bénéficiaires de la hausse des prix mondiaux. Le choc des prix du cacao en 2024–2025 a fait grimper les cours internationaux au-delà de 12 000 dollars US la tonne, soit plus du double de l’année précédente, principalement en raison des défaillances d’approvisionnement dans les principales zones de production d’Afrique de l’Ouest (Reuters, 2025).


L’impact sur l’Équateur a été immédiat et spectaculaire. Lors d’une interview accordée à France24, un producteur équatorien a indiqué que son revenu avait triplé. « Avant, nous gagnions à peine de quoi entretenir l’exploitation ; aujourd’hui, nous pouvons investir », a déclaré le producteur de cacao Cergio Lema.


L’effet macroéconomique national a été tout aussi marqué. Selon la banque centrale de l’Équateur, les exportations de cacao ont dépassé celles de la banane entre septembre 2024 et mars 2025 — une première en six décennies — alors que la banane était historiquement la principale et la plus emblématique des exportations du pays (France24, 2025).


Les investissements au niveau des exploitations cacaoyères stimulent l’amélioration des rendements

L’ascension de l’Équateur sur le marché mondial du cacao n’est pas le fruit du hasard ; elle résulte de réinvestissements stratégiques au niveau des exploitations, soutenus par une convergence unique d’incitations économiques et de collaborations à l’échelle du secteur. Selon Iván Ontaneda, président de l’Association nationale des exportateurs de cacao (Anecacao), la flambée des prix mondiaux du cacao, combinée à un engagement renforcé entre les secteurs public et privé, a permis aux producteurs de réinvestir dans leurs systèmes de production. « Grâce à la forte hausse des prix mondiaux du cacao, les producteurs, soutenus par les secteurs public et privé, investissent de plus en plus dans leurs parcelles et obtiennent de meilleurs rendements » (Reuters, 2025).


Cependant, la nouvelle position de l’Équateur sur la scène mondiale est loin d’être acquise. Les vulnérabilités structurelles qui affectent depuis longtemps le secteur cacaoyer — variabilité climatique, ravageurs et maladies, instabilité des prix — n’ont pas disparu. Parallèlement, les acheteurs internationaux accélèrent leurs exigences en matière d’approvisionnement sans déforestation, de traçabilité jusqu’à l’exploitation et de transparence des données de durabilité. Des cadres réglementaires tels que le Règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR) et les nouvelles normes de reporting climatique transforment en profondeur les conditions d’accès aux marchés.


Dans ce contexte en pleine évolution, rester compétitif exige bien plus que de bonnes récoltes. Pour maintenir sa compétitivité, l’Équateur doit investir de manière proactive dans les systèmes, la gouvernance et les infrastructures numériques garantissant que son cacao soit non seulement abondant, mais aussi conforme aux réglementations, traçable et produit dans le respect des limites environnementales. Il s’agit à la fois de sécuriser la production et de répondre aux attentes mondiales croissantes en matière de durabilité, de traçabilité et de reporting climatique. Le maintien de sa position de deuxième producteur mondial de cacao dépendra de la capacité du pays à passer d’une croissance réactive à une action stratégique et coordonnée en faveur de la durabilité.


Ci-dessous figurent les quatre actions stratégiques que l’Équateur doit prioriser pour sécuriser et pérenniser son statut de deuxième producteur mondial de cacao.


Quatre actions stratégiques que les entreprises cacaoyères équatoriennes doivent entreprendre


  • 1. Assurer une traçabilité complète au niveau des parcelles pour répondre aux réglementations mondiales

    La traçabilité devient rapidement une exigence incontournable dans le secteur du cacao. Avec l’entrée en vigueur du Règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR) pour les grandes entreprises en 2025, puis pour l’ensemble des entreprises en 2026, les exportateurs devront démontrer que chaque expédition de cacao est exempte de déforestation, produite légalement et traçable jusqu’à la parcelle agricole exacte.


Les exportateurs devront fournir :

  • Les coordonnées géographiques de toutes les parcelles agricoles

  • Des preuves attestant qu’aucune déforestation n’a eu lieu après le 31 décembre 2020

  • Une déclaration de diligence raisonnable comprenant toutes les informations requises et soumise au système d’information de l’UE (EUIS)



L’avantage concurrentiel de la traçabilité ne se limite pas au respect de l’EUDR ; il se traduit également par :

  • Un accès renforcé aux marchés européens à forte valeur ajoutée

  • Une confiance accrue de la part des acheteurs multinationaux

  • De meilleures chances d’obtenir des primes de prix

  • Un risque réduit de rejet des expéditions ou de restrictions commerciales


KoltiTrace MIS offre un système de traçabilité complet, prêt pour l’EUDR, permettant aux entreprises de se conformer aux réglementations mondiales avec précision et confiance. La plateforme collecte des données de géolocalisation des exploitations vérifiées, cartographie les limites des parcelles et effectue des contrôles automatisés de déforestation à partir de couches satellitaires afin de garantir la conformité avec la date butoir du 31 décembre 2020. Elle simplifie la diligence raisonnable grâce à une évaluation intégrée des risques, au profilage des fournisseurs et à des enregistrements de traçabilité couvrant l’ensemble de la chaîne de contrôle. KoltiTrace MIS génère également des déclarations de diligence raisonnable et prépare les données pour une soumission fluide au système d’information de l’UE (EUIS). En unifiant l’intelligence géospatiale, la traçabilité et le reporting de conformité, KoltiTrace MIS offre aux exportateurs une voie claire et fiable pour sécuriser l’accès au marché européen tout en réduisant les risques réglementaires.


  • 2. Donner la priorité au renforcement des capacités des producteurs de cacao afin d’améliorer la productivité et la régularité

    Ontaneda souligne qu’une grande partie du cacao équatorien est cultivée au sein de systèmes agroforestiers qui favorisent la biodiversité et jouent un rôle clé dans la prévention de la propagation des maladies, fréquentes dans les systèmes de monoculture observés en Afrique de l’Ouest (Reuters, 2025). Toutefois, pour maintenir des niveaux de production élevés, les Bonnes Pratiques Agricoles (BPA) doivent être déployées de manière cohérente dans l’ensemble des régions.


    Les programmes de formation peuvent aider les producteurs à optimiser les niveaux d’ombrage, à diversifier leurs parcelles et à renforcer leur résilience face à la variabilité climatique. Ces interventions sont essentielles non seulement pour la production future, mais aussi pour répondre aux normes de durabilité exigées par les acheteurs internationaux.


    KoltiSkills propose un programme structuré et évolutif de renforcement des capacités, conçu par une équipe d’agronomes experts afin d’améliorer les performances des producteurs à l’échelle de l’ensemble des chaînes d’approvisionnement. Le contenu pédagogique est entièrement personnalisé en fonction des besoins de chaque entreprise, garantissant sa pertinence, son caractère opérationnel et des améliorations mesurables sur le terrain.


  • 3. Améliorer la littératie financière et la gestion économique des exploitations

    La récente hausse des revenus des producteurs représente à la fois une opportunité et un risque. Si certains producteurs ont réinvesti de manière avisée, beaucoup ne disposent pas des compétences financières nécessaires pour évoluer dans des marchés de matières premières volatils. Anecacao estime qu’environ 400 000 producteurs et exportateurs ont bénéficié de la flambée des prix. Toutefois, cette situation a également fait des producteurs de cacao des cibles pour des réseaux d’extorsion en Équateur, au Pérou, au Venezuela et dans d’autres pays d’Amérique du Sud (France24, 2025).


    Pour y remédier, des programmes structurés de littératie financière pourraient couvrir :

    • Des stratégies de budgétisation et d’épargne en période de prix élevés

    • Des outils de gestion des risques, tels que l’assurance récolte et les mécanismes de stabilisation des prix

    • La planification des investissements dans des outils améliorant la productivité et dans des améliorations à long terme des exploitations

    • La compréhension du financement coopératif, de la notation de crédit et des paiements numériques


    Le renforcement de la littératie financière à grande échelle peut transformer des pics de profits à court terme en création de richesse durable et réduire la vulnérabilité lorsque les prix mondiaux se normaliseront inévitablement.


    Les modules de KoltiSkills peuvent être entièrement adaptés aux besoins de chaque entreprise, notamment pour doter les producteurs de compétences pratiques en gestion financière. Cette formation est renforcée par l’écosystème de finance digitale intégré de Koltiva — tel que KoltiPay en Indonésie — qui aide les petits producteurs à gérer leurs finances de manière sécurisée grâce à la distribution de primes, au financement d’intrants agricoles, aux options de paiement différé, à l’achat de récoltes et aux transactions sans numéraire. Chaque transaction est enregistrée via un reçu numérique détaillé, permettant aux producteurs de suivre leurs revenus et dépenses, de renforcer leur discipline financière et d’améliorer leur éligibilité à de futurs crédits. En combinant une éducation financière ciblée avec des outils de finance numérique accessibles, les entreprises peuvent aider à transformer des gains de prix à court terme en résilience économique durable pour les ménages producteurs de cacao.

 

  • 4. Renforcer la résilience climatique grâce à des pratiques durables

    Le changement climatique représente l’un des plus grands risques à long terme pour la production de cacao. L’augmentation des températures, l’irrégularité des précipitations, la dégradation des sols et la pression accrue des maladies menacent toutes la productivité. Pour pérenniser le secteur, l’Équateur doit construire un système cacaoyer bas carbone et résilient au climat, fondé sur des données crédibles. Cela commence par la mesure des empreintes carbone au niveau des exploitations. Sans données de référence précises sur les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation des engrais, à l’occupation des sols, au carbone des sols et aux systèmes agroforestiers, les entreprises ne peuvent ni concevoir ni vérifier des stratégies climatiques pertinentes.


    Une fois les émissions cartographiées, le secteur peut mettre en œuvre des interventions ciblées, telles que :

    • La plantation d’arbres d’ombrage et la restauration du carbone organique des sols

    • Le compostage des cabosses de cacao comme engrais naturel

    • La réduction de la dépendance aux engrais de synthèse

    • La mise en place de systèmes d’irrigation économes en eau

    • Le soutien à la reforestation et à la conservation de la biodiversité


    Dans ce contexte, les certifications d’agriculture durable telles que Rainforest Alliance, Fairtrade, EU Organic, Regenagri, entre autres, jouent un rôle clé dans la gestion responsable des systèmes cacaoyers. Elles encouragent des pratiques agricoles qui préservent la biodiversité, réduisent l’utilisation d’agrochimiques et améliorent la santé des sols. En outre, ces certifications garantissent des conditions de travail équitables, le respect des réglementations locales et favorisent la traçabilité, créant ainsi un avantage concurrentiel et facilitant l’accès aux marchés internationaux.

 

« Le secteur du cacao entre dans une nouvelle ère où la durabilité et la traçabilité déterminent l’accès aux marchés. La localisation de l’Équateur en zone tropicale, ses conditions environnementales favorables aux cultures cacaoyères et la récente augmentation des investissements dans cette filière positionnent le pays comme un acteur clé des marchés internationaux. Toutefois, tirer pleinement parti de ce potentiel exige un alignement stratégique avec les réglementations émergentes en matière de durabilité ainsi que des mécanismes solides de responsabilité climatique. Grâce à des outils tels que l’écosystème numérique KoltiTrace MIS, les entreprises peuvent mesurer leurs émissions, améliorer leurs performances environnementales et démontrer leur conformité aux réglementations mondiales — transformant ainsi la durabilité en avantage concurrentiel plutôt qu’en contrainte », a déclaré Felipe Usuga, Senior Agronomy Officer chez Koltiva 

L’Équateur traverse une conjonction rare d’opportunités économiques et de réalignement des marchés mondiaux. La hausse des prix, le regain d’investissements au niveau des exploitations et le déclin de la production en Afrique de l’Ouest ont créé des conditions idéales pour que le pays s’élève au rang de deuxième producteur mondial. Mais le maintien de cette position dépendra de la capacité de l’Équateur à mettre en œuvre des stratégies prospectives et structurantes.


En investissant dans la traçabilité, le renforcement des capacités des producteurs, la littératie financière et la résilience climatique, l’Équateur peut bâtir un secteur cacaoyer non seulement compétitif à l’échelle mondiale, mais aussi responsable sur le plan environnemental et durable sur le plan économique. La fenêtre d’opportunité est ouverte aujourd’hui — et les choix effectués maintenant détermineront si l’ascension de l’Équateur sera passagère ou véritablement transformatrice.

Auteure : Gusi Ayu Putri Chandrika Sari, Social Media Specialist

Expert thématique : Felipe Usuga, Senior Agronomy Officer pour l’Amérique latine chez Koltiva


Gusi Ayu Putri Chandrika Sari allie son expertise en marketing digital et en médias sociaux à un engagement profond en faveur de la durabilité, fort de plus de huit années d’expérience en communication. Son travail consiste à concevoir des récits à fort impact reliant technologie, agriculture et responsabilité environnementale. Elle est animée par la volonté de promouvoir des pratiques durables à travers des contenus percutants, centrés sur l’audience et diffusés sur une grande variété de plateformes numériques.


Felipe Usuga est ingénieur forestier, titulaire d’un master en gestion de la science, de la technologie et de l’innovation, avec une spécialisation en solutions fondées sur la nature, agriculture durable et marchés du carbone. Il possède une expérience internationale en Amérique latine, où il a dirigé des projets techniques et stratégiques en conservation de la biodiversité, conception de systèmes agroforestiers, suivi forestier et aménagement des terres climato-intelligent. Chez Koltiva, il soutient le marché des Amériques en développant et en adaptant des contenus liés à l’agronomie, aux pratiques de durabilité, à l’analyse des chaînes d’approvisionnement, aux solutions fondées sur la nature (NbS) et à l’analyse des risques liés à l’EUDR pour les pays d’Amérique latine.


Ressources :

  • Aboa, A. (2025, July 9). West Africa facing 10% drop in cocoa output in 2025/26, industry sources say. Reuters. https://www.reuters.com/world/africa/west-africa-facing-10-drop-cocoa-output-202526-industry-sources-say-2025-07-09/

  • Angel, M. (2025, September 23). Ecuador set to become world’s No. 2 cocoa grower, industry head says. Reuters. https://www.reuters.com/world/americas/ecuador-set-become-worlds-no-2-cocoa-grower-industry-head-says-2025-09-22/

  • Bambridge-Sutton, A. (2025, March 10). Cocoa prices driven up by gold mining. FoodNavigator. https://www.foodnavigator.com/Article/2025/03/10/cocoa-prices-driven-up-by-gold-mining/

  • France24. (2025, June 24). Better than gold: How Ecuador cashed in on surging cocoa prices. https://www.france24.com/en/live-news/20250624-better-than-gold-how-ecuador-cashed-in-on-surging-cocoa-prices/

  • Muñoz Medina, L. (2025, July 7). De la coca al cacao: El modelo que está cambiando la vida de familias campesinas en Vichada. Infobae. https://www.infobae.com/colombia/2025/07/07/de-la-coca-al-cacao-el-modelo-que-esta-cambiando-la-vida-de-familias-campesinas-en-vichada/

  • Nanyang Technological University, Centre for African Studies. (2024. April 28). Cocoa production in Ghana and Côte d’Ivoire collapses. https://www.ntu.edu.sg/cas/news-events/news/details/cocoa-production-in-ghana-and-c%C3%B4te-d%27ivoire-collapses

  • United Nations Conference on Trade and Development. (2024, March 28). Chocolate price hikes: A bittersweet reason to care about climate change. https://unctad.org/news/chocolate-price-hikes-bittersweet-reason-care-about-climate-change

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